Première étape : opération à cœur ouvert d'une boîte à meuh standard

Nous avons donc :
Un piston en plâtre qui coulisse par gravité dans la boîte, relié au fond par une membrane élastique, formant un soufflet qui force l'air à s'échapper en passant au travers d'une anche (provoquant une vibration) prolongée par un conduit creusé en escargot dans le plâtre (permettant de changer la hauteur hauteur du son -plus le tube est long plus grave est le son-) ...

La plus grande inconnue me semblait être l’anche. J'ai décidé d'appliquer les ratio du sifflet trouvé sur la boite découpée : pour le piston de 55mm, l'anche faisait approximativement 5mm de large (diamètre du tube) pour 12 mm de long

J'en ai donc testé une première avec un tube d'aluminium, et une anche en plastique : rien. Avec une anche en aluminium on a un son en l'emmanchant dans un sac poubelle et en pressant l'air, mais le tuyau s'est avéré trop délicat à travailler.
Je suis donc passé à mon habituel tuyau de PVC 🙂 en prenant un tuyau de diamètre 40mm, et là avec une anche en aluminium de 12 mm de long on a quelque chose d'intéressant 🙂 voir la vidéo en bas de page...

J'avais une base de sifflet que j'ai décidé de perfectionner plus tard...

J'ai trouvé un gros bidon dont j'ai retiré le couvercle à la meuleuse...

Pour réaliser le piston, j'ai commencé par faire un moule en carton

j'ai installé au fond un tuyau pour faire la forme en escargot, mais finalement ne m'en suis jamais servi !

premier essai avec du ciment... cela ne convenait pas : très cassant, trop lourd, trop rigide... m'est venu l'idée d'utiliser de la mousse expansée, dans laquelle j'ai incorporées des briques. Un coude en PVC prépare le passage de l'air, et un anneau de bois à la surface permettra de visser hermétiquement le soufflet

après avoir tout égalisé, voila ce que cela donne...

j'ai ensuite réalisé un "sac" en toile de spi fermé à un bout par un disque de bois (qui sera boulonné au fond du baril), accroché à l'autre à un anneau de bois semblable à celui collé au piston (la toile de spi se colle très facilement à la colle Néoprène)

j'ai ajouté un arceau de plastique au milieu du sac afin qu'il garde sa contenance maximale quand il aspire l'air.

après avoir vissé le sac au piston, j'insère le tout dans le baril, et je boulonne le fond du sac au fond du baril, et je réalise le couvercle en bois percé de trous.

Je réalise ensuite le support avec des tasseaux...

bon pour une fois j'ai fait un plan pour ne pas trop me rater, en particulier pour calculer la place nécessaire au dessus du sol pour la rotation, mais également pour que cela passe tout de meme la porte de l'atelier...

cette photo pour rassurer ceux qui croiraient que je ne me plante jamais... Gné ! C'est en faisant des erreurs qu'on apprend 😉

pour fixer le baril au support je ne peux pas mettre de boulons qui entraveraient le passage du piston... j'utilise donc un tasseau fixé par deux sangles et deux petits boulons à l'intérieur des rainures du baril

Deux gros tirefonds feront les axes.

plus qu'à faire la déco : un pochoir, des la peinture en bombe, et hop !

ce n'est pas encore totalement terminé, car il faut à présent que je trouve le moyen de lui faire faire un beau "meuh" mais là je bute sur le nombre de variables de l'anche : le son dépend de sa largeur, de sa longueur, de son matériau, de sa rigidité, de la longueur du tube... argh !

donc je vais poursuivre mes recherches, mais si vous avez des suggestions, vous êtes plus que bienvenus à m'en faire part !!!