[ATTENTION cet article est en cours d’écriture… pas fini quoi 🙂 mais comme cela risque de prendre du temps, et que beaucoup d’entre vous me demandent où en est ce fameux orgue, voici l’étape intermédiaire !]
J’aime les orgues.
J’ai toujours adoré cela. L’instrument autant que son son (et il exalte mon côté mystique).
J’avais déjà approché sa fabrication avec des tubes de bambou (voir article), mais quand j’ai été invité aux portes ouvertes du lancement du Techshop (voir article) je me suis dit que c’était l’occasion de faire un peu de lutherie sauvage (=du hacking de produits courants pour s’approcher d’instruments existants) en même temps que de montrer aux enfants comment fonctionnait ce bel instrument.
Saint Wikipedia dit « L’orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L’orgue est joué majoritairement à l’aide d’au moins un clavier »
l’orgue est composé des éléments suivants :
- la console, regroupant claviers et commandes.
- la soufflerie, regroupant réservoirs et production de vent. La soufflerie traditionnelle était constituée de grands soufflets généralement en forme de coin, actionnés à la main ou aux pieds par un ou plusieurs assistants. L’air mis sous pression, le vent en termes de facture d’orgue, est dirigé vers un (ou plusieurs) réservoir à soufflet, en forme de coin (les tables inférieures et supérieures sont liées par une charnière), ou à table parallèle ; ce soufflet a pour fonction d’établir une pression du vent constante au moyen de poids disposés sur la table supérieure ; il doit aussi éliminer les variations brusques de pression préjudiciables à la qualité du son émis. Le vent est ensuite distribué depuis le réservoir régulateur à l’ensemble des sommiers à l’aide d’un réseau parfois complexe de porte-vents.
- le sommier, permettant l’accès du vent aux tuyaux. C’est le cœur de l’instrument car c’est lui qui fournit l’air sous pression aux tuyaux sonores en fonction des touches actionnées et des registres sélectionnés par l’organiste. Le sommier est la partie la plus délicate de l’orgue. C’est également ici que se trouvent les registres, c’est à dire le dispositif permettant d’actionner un jeu de tubes ou un autre. Je ne l’ai ici pas encore mis en oeuvre, mais je compte bien le faire 🙂
- la tuyauterie, englobant le matériel sonore. Les tuyaux reçoivent à leur base, l’air sous pression venant du sommier. Les tuyaux diffèrent entre eux par de nombreux paramètres :
- la matière : bois ou métal généralement
- la longueur qui détermine la hauteur de la note émise pour les jeux à bouche et la portée ou puissance sonore pour les jeux à anche ;
- le diamètre, qui agit sur le timbre:
- la « taille » qui est le rapport entre ce diamètre (mesuré au niveau de la bouche) et la longueur du tuyau;
- tuyau ouvert ou tuyau fermé à l’extrémité supérieure pour les jeux à bouche ;
- la forme, cylindrique, conique, fuselée, carrée, triangulaire ou autre ;
- l’organe sonore (jeu à bouche ou à anche).
- les jeux à bouche, comprenant les fonds et bourdons, les ondulants, les mutations simples, les mutations composées et les mixtures ;
- les jeux d’anche, caractérisés par la présence d’une languette métallique qui vibre à la base du tuyau et dont seules les caractéristiques physiques (longueur et largeur) conditionnent la hauteur du son émis.
Fabriquer un Orgue fonctionnel avec des tuyaux de PVC et des raccords Gardena
// Nota : je n’utilise pas toujours ci-dessous les termes précis des facteurs d’orgues, pour faciliter la compréhension, mais également parce que j’ai appris sur le tas, je ne suis pas du tout un spécialiste ! si vous voulez bien m’en excuser par avance... //
Ingredients
Instructions
une fois ceci mis en place, reste à fixer le clapet-pied de chaise en caoutchouc à l’endroit requis avec une vis.
Je me suis bien amusé 🙂
Je me suis aussi bien pris la tête mais bon comme on dit « no pain no gain » 😉